Les marchés boursiers ont perdu beaucoup de terrain en janvier, et les médias n’ont surtout pas manqué d’en parler. Cette forte volatilité n’a rien d’étonnant dans le contexte économique actuel, et c’est un phénomène qui s’est régulièrement produit dans le passé en période d’augmentation des taux d’intérêt. Nous aimerions profiter de l’occasion pour faire le point sur la situation. Qu’est-ce qui a déclenché la correction, et quand prendra-t-elle fin?
L’incertitude liée à l’évolution des taux d’intérêt, l’inflation et les risques de conflits géopolitiques, notamment entre l’OTAN et la Russie, ont été les grands responsables de la baisse des marchés boursiers après leurs sommets récents.
Personne ne détient l’expertise pour savoir quand cette correction boursière prendra fin, ni si les marchés termineront l’année en baisse ou en hausse. Le graphique de JP Morgan Asset Management ci-dessous nous illustre les rendements par année civile du marché boursier américain de 1980 à 2021, ainsi que les baisses subies au cours de chacune de ces années. Vous remarquerez qu’une baisse majeure durant l’année n’est pas forcément un indicateur d’une bonne ou d’une mauvaise performance. Par exemple, le marché a subi une baisse de 34 % au cours de 2020, ce qui ne l’a pas empêché de terminer l’année avec un rendement positif de 16 %. Autre exemple, en janvier 2016 les marches avaient baissé de 11% et ils ont tout de même termine l’année a 10%
Soulignons que, pour des raisons de gestion de risque, aucun investisseur avisé n’investirait la totalité de son portefeuille sur le marché boursier américain.
Les replis sont des phénomènes fréquents, comme vous pouvez le constater dans notre vidéo de juillet 2020 sur la fréquence des corrections boursières. Les marchés connaissent des corrections de 10 % à peu près tous les ans, et de 15 % en moyenne tous les deux ans, et ces baissent sont impossibles à anticiper. Toutefois, comme nous l’avons souvent fait par le passé, nous profitons de ces occasions pour racheter à la baisse.
Nos portefeuilles sont conçus pour être résilients.
Nos portefeuilles sont composés à la fois d’actions, de placements défensifs (obligations) et de placements alternatifs.
- Pour la composante actions, la volatilité est le prix à payer pour pouvoir bénéficier de rendements supérieurs à l’inflation. Notez que nous gérons nos placements avec une approche à long terme, soit environ 5 à 10 ans.
- La composante défensive génère, comme son nom l’indique, des revenus stables, quelle que soit l’évolution du marché. C’est là que nous puisons du capital lorsque nous en avons besoin, comme dans le contexte de volatilité actuel.
- En fin, la composante alternative nous permet de générer des rendements stables, tout en bénéficiant d’une faible corrélation avec les actions et les obligations. En janvier, nos placements alternatifs et obligataires ont d’ailleurs très bien résisté aux baisses.
Ce qu’il faut retenir ?
Bien que toujours désagréables, les replis boursiers sont un phénomène normal. Les émotions et comportements de masse des investisseurs dictent souvent les rendements à court terme, mais ce sont toujours les fondamentaux des entreprises qui déterminent les rendements sur une plus longue période. Pour notre panier d’actions, notre attention demeure centrée sur les entreprises de qualité, bien gérées, et qui produisent de la valeur à long terme pour nos investisseurs.
Au nom du Groupe TWM, nous vous souhaitons une excellente fin de journée !