Comme vous le savez, nous vivons une année difficile pour la plupart des actifs financiers. Mais, à quel point ?
En 2022, les obligations ont obtenu leur pire performance des 90 dernières années. Les obligations à long terme sont en baisse d’environ 20 %, et un fonds indiciel obligataire canadien standard en baisse d’environ 14 %.
Lorsque les marchés boursiers sont en territoire baissier, les obligations offrent généralement en contrepartie un rendement positif intéressant. Comme en 2008, une année où les actions étaient en chute libre.
Ce n’est malheureusement pas le cas cette année. En effet, les fonds équilibrés 60 % actions / 40 % obligations connaissent l’une des pires années enregistrées.
Transactions et ajustements dans nos portefeuilles
À ce titre, nous avons graduellement réduit la portion obligataire en faveur des Placements alternatifs au cours des 5 dernières années. Cette classe d’actifs nous a rendu un fier service en affichant de bonnes et constantes performances positives année à date.
Nous avons aussi ajouté des actifs réels, tels que l’agriculture, l’énergie et les infrastructures pour la protection qu’ils offrent contre l’inflation.
Autres ajustements à noter
Nous avons vendu nos positions en marchés émergents, et nous n’avons plus aucune exposition directe à la Chine. Nous avons également réduit l’Europe, couvert le risque de taux de change lié à l’euro, et éliminé quelques entreprises technologiques trop valorisées dans le contexte actuel.
Avec ces liquidités, nous avons acheté des titres plus défensifs, soit des compagnies qui ont un pouvoir de fixation des prix, qui sont plus résilientes aux récessions, avec des bilans solides.
Notre bonne exposition au dollar américain, ‘’la devise refuge’’, a également atténué une partie des baisses.
Bien que nous n’ayons pas encore récolté tous les fruits de nos efforts, nous sommes en excellente posture pour la future remontée des marchés.
Où sommes-nous actuellement ?
Le niveau de pessimisme des consommateurs est extrêmement élevé. Une situation similaire à 2008, alors que les institutions financières étaient en défaut et que les emplois étaient rares. Pour vous donner une idée du niveau extrême de pessimisme : les marchés boursiers sont aussi baissiers aujourd’hui qu’ils l’étaient au début des années 80, alors que les taux d’intérêt étaient de 18 % et l’inflation bien supérieure.
Dans ces instances lorsque le consommateur est à ce point négatif, les trois et cinq années suivantes ont été fortes. Il va sans dire que la politique monétaire, les programmes de soutien, l’emploi et la plupart des bilans des entreprises sont beaucoup plus solides aujourd’hui que par le passé.
Depuis les années 50, à chaque fois que nous avons eu des baisses de 20 % ou plus sur le marché américain, les 3 et 5 années suivantes ont délivré des très bons résultats.
Ce qu’il faut retenir ?
Nous traversons une période difficile pour l’économie et les investisseurs. Pour certains, il est même douloureux de regarder leurs relevés mensuels. Nous avons toutefois vécu de nombreuses périodes similaires au cours des 25 dernières années.
Détenir un bon portefeuille de placement, construit avec un processus d’investissement robuste, une vision à long terme et une bonne diversification, a toujours porté ses fruits et le fera toujours.
Au nom du Groupe TWM, merci de votre attention, a la prochaine.